Pas d'école pour les enfants handicapés : l'Etat condamné ?
Un peu partout en France, des parents ne peuvent plus envoyer leurs enfants à l'Ecole.
Alors que vos enfants se plaignent de se lever tôt le matin pour se rendre à l'école, d'autres se voient exclus de l'enseignement.
Sept familles du Pays basque ont porté plainte contre le rectorat des Pyrénées Atlantiques pour absence d'auxiliaires de vie scolaire malgré une décision favorable de la commission départementale de l'autonomie pour l'année 2009 - 2010.
Le journal Sud-Ouest explique que le rapporteur public du tribunal administratif s'est montré clairement favorable à la démarche des parents d'enfants atteints de handicaps. Le jugement sera prononcé le 18 novembre à Pau.
Cet état de fait fera-t-il jurisprudence ?
Comme chaque année, le parcours scolaire n'est pas forcément un droit fondamental. En effet, dans le Finistère, un recours judiciaire est également envisagé.
Selon Le Télégramme, 200 enfants sont encore en attente d'une AVS à fin d'intégrer l'école avec plusieurs mois de retard. Le collectif des associations de personnes handicapées du Finistère a décidé à son tour de monter au créneau.
La maman d'Erwan (5 ans) témoigne de ses douches froides en disant qu'après une décision favorable de la maison départementale de personnes handicapées (MDPH), le pôle emploi ne peut plus faire de convention faute de budget.Dans ce département d'Ille-et-Vilaine, une trentaine d'enfants seraient dans la même situation.
Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du Gouvernement et Laurent Wauquiez, Secrétaire d'État chargé de l'Emploi auprès du ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi ont été interpellés par le député-maire de Crolles dans l'Isère.
Dans Le Dauphiné, on peut lire que 3 mères de famille se battent pour conserver les postes de deux auxiliaires de vie scolaire.
Les enfants atteints de handicaps ne sont pas démunis de capacité à apprendre, ils doivent surmonter leurs difficultés de santé tout en intégrant un milieu scolaire ordinaire. Ils ont besoin d'un peu plus d'attention et de temps, c'est tout.
Le schéma est toujours le même tous les ans, les auxiliaires de vie scolaire sont remplacées par des emplois précaires occupés par des personnes au chômage qui occupent ce poste en attendant mieux. L'intérêt pour l'enfant reste optionnel et provisoire.
Que feriez-vous si votre enfant n'avait toujours pas intégré l'école depuis septembre ?
Pour écrie à l'auteur : Tétra
source : http://www.lepost.fr